Groupe de reconstitution viking

Ùlfar - Les loups de Herbert

Le groupe représentant les vikings du neuvième siècle

Le Lac de l'Eau d'Heure

Les vikings des terres de Flandre

Rappel historique.

Au cours du neuvième siècle, l’Europe connut ses incursions de guerriers venant du Nord (Scandinavie, Danemark), débarqué sur les côtes d’Angleterre, d’Irlande, de France (nommée Francie a cette époque).

Si la tradition et le cinéma ont dépeint les Vikings comme des brutes sanguinaires et sans scrupules, les historiens ont essayé de donner une vision plus nuancée du phénomène. 

Alors que l’Europe jouissait d’une paix connue depuis la chute de l’empire romain et à part aux frontières de l’Empire les fortifications étaient rares. La Flandre ou ce qui allait devenir la Flandre n’a pas échappé aux incursions normandes. Son littoral, qui n’était à cette époque qu’un large estuaire et qu’on devine pauvre, n’a pas été le but premier des attaques vikings. Mais il a permis via ses fleuves (l’Aa, l’Yser et l’Escaut) l’accès aux riches abbayes et aux villes épiscopales. Le réseau des routes antiques a également offert d’énormes possibilités dont les envahisseurs ont su profiter pour parcourir notre région.

Plus précisément sur Tournai et les environs

Chronologie des incursions

Les incursions se passent en deux temps :

– Tout d’abord, de 800 à 879, des incursions sporadiques qui sont le fait de bandes isolées ou de contingents détachés des armées présentes en Francie occidentale.

– Puis de 789 à 892, des expéditions conduites par des troupes plus importantes qui n’hésitent pas à s’installer dans la région pour sévir toute une saison, voire plusieurs.

En 879, après une accalmie de 15 ans, une grande armée sans doute d’un millier d’hommes, chassée d’Angleterre par le roi du Wessex Alfred le Grand et profitant de la mort de Baudouin 1er passe sur le continent. Elle débarque vers la mi-juillet, prenant à revers les défenses côtières récemment mise en place. Les Normands pillent Thérouanne, l’abbaye Saint Bertin le 28 juillet, sévissent ensuite dans le Ternois, la vallée de l’Yser et le Menpisc. L’abbaye de Wormhout est définitivement détruite et les moines trouvent refuge à Bergues. Ils remontent ensuite vers le nord par la Lys et l’Escaut – détruisant au passage le monastère de Merville, Estaires et Aire sur la Lys – puis se dirigent vers le Brabant où ils se défont d’une armée franque commandée par Hugues, bâtard de Lothaire II et abbé de Lobbes. Les Normands au lieu de continuer leur route ou de rentrer chez eux, décident d’hiverner à Gand dans l’abbaye de Saint Bavon. De là et dès le début de l’année 880, ils s’attaquent à Tournai, aux monastères de la vallée scaldienne, franchissent l’Escaut et pour finir pillent le diocèse de Noyon et la région rémoise. En novembre 880, les Normands quittent Gand pour Courtrai où ils s’installent pour l’hiver. Ils parcourent les pays entre l’Escaut, la Somme, l’Aa et la mer. Ils se risquent même jusqu’à Péronne. En 881, les Vikings remontent la Lys, pillent à nouveau Thérouanne, puis investissent la région côtière comprise entre Boulogne et les abbayes de Saint Ricquier et Saint Valéry. Ils affrontent l’armée franque du roi Louis III à Saucourt en Vimeu le 3 août 881, subissant l’une de leur première défaite.

Pendant dix ans, si on excepte une incursion au printemps 883, la région de Flandre du Nord-Pas-de-Calais connaît une relative accalmie, les Normands sévissant dans les vallées plus a l'Est, via la Meuse et de l’Escaut et par la Somme jusqu'à région d’Amiens. Ils reviennent sur le littoral et la Aa au printemps 891. Il est possible qu’ils pillent à nouveau Thérouanne. A Saint Omer, l’abbaye Saint Bertin, sans défense.

Source : https://www.westhoekpedia.org/les-incursions-normandes-en-flandre „ 

Source : http://il-etait-une-fois-rumes.wifeo.com/periode-carolingienne.php

L'époque Carolingienne ne donne que peu de renseignements sur cette période, mais une motte fortifiée de cette époque se trouvait à l'emplacement de l'actuel "Crin Blanc" à Rumes à 5 kilomètres de Tournai, cette motte servira de protection aux villageois contre les attaques viking de l'année 880. Le château primitif de Rumes était construit de cette manière, il était facile pour les villageois de s'y réfugier lors d'attaques ennemies.

Car vers 880 le village fut pillé et ses habitant massacrés par les troupes vikings, ils remontèrent l'Escaut et arrivèrent à Tournai, les villages alentour furent très touchés par ces attaques, le village de Rumes était déjà à l'époque une grosse bourgade avec un passé très riche, le village fut abandonné et laissé pour village fantôme de 880/900 a l'an 1000.

 Source : http://il-etait-une-fois-rumes.wifeo.com/periode-carolingienne.php

Et pourquoi Ùlfar - les loups de Herbert ?

Ùlfar veux dire Les loups en vieux norrois la langue des scandinaves de l'époque, ce qui représente le clan, le groupe.

Le comte Herbert Ier de Vermandois est le principal protagoniste des textes sur les incursions normandes en Flandre, les loups représentent les ennemis venant dévaster les terres et piller les villes et monastères.

En français un nom allant avec le clan viking Ùlfar (les loups) ennemis de Herbert

Quelques images des événements dans lesquelles nous étions présents

Valencienne 2014 

Pour l’exposition "Les Vikings dans l’Empire Franc". 

Place d'arme Valencienne 2014

Explication sur les us et coutumes des vikings

Plage de Houlgate en Normandie août 2016

A l'occasion du 950 ème anniversaire du départ de Guillaume le Conquérant pour la conquête de l'Angleterre, organisé par l'association "La Ruée vers l'Art" de Dives sur Mer

Les bâtiments reconstitués

Sur les lieux du musée des temps barbares

Reconstitution de combat dans la ville de Wollin en Pologne

Pour les démonstrations de combats et de batailles nos amis de Guerres Historiques propose leur participation voir leur page Facebook

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